soienoire
Gisele
Se remémorer de chauds souvenirs est toujours agréable ; les faire connaître pour les partager avec des amateurs éclairés ne leur donnera que plus de piment.
N’hésitez pas à me faire connaître votre perception sur l’origine d’un plaisir qui se bonifie encore au fil du temps (commentaires sur blog ou msg à stakuf56@gmail.com).
Sentiments soyeux. Gisèle
Sources identifiées d’un fétichisme
Episode 1 – LE FILON
J’allais sur mes 12 ans tout au plus. Comme tous les matins de jour de collège, c’est ma mère qui me réveillait par un appel dès l’ouverture de la porte de ma chambre, suivi d’une douce bourrade sur l’épaule. Alors que ce signal, par convention, m’accordait deux à trois minutes de répit avant de me lever, je m’étais ce jour là précipité vers la salle de bain située au fond du couloir. En poussant la porte, je découvris la présence de ma mère dans la pièce ; elle était en train d’ôter sa chemise de nuit, m’offrant ainsi la vue de ses fesses et d’une bonne partie de son dos.
Ma surprise fût telle que je tirais la porte et retournais vite dans mon lit, presque tremblant, conscient d’avoir profité d’une vue interdite. J’ignore si elle avait perçu ma présence à cet instant, mais cette vision me trotta souvent en tête les jours suivants ; curieux mélange de découverte (c’était la première fois que je voyais un cul de femme), d’excitation et peut-être aussi d’un peu de honte d’avoir capté un spectacle qui ne m’était pas destiné.
Dans les jours et les semaines qui suivirent, je m’aperçus que je portais une attention soutenue aux culottes qui se trouvaient sur le fil à linge. Je les regardais, les comparais, tout en prenant garde à ne pas me faire remarquer. J’avais de fait établi un lien entre le « contenu » et le « contenant ». Assez vite, je m’enhardis en touchant ces fins tissus, puis en les humant ; réflexe naturel du mâle en herbe? D’aucuns diraient, de gamin vicieux ? Peu importe, c’est probablement un peu des deux.
Je crois me souvenir que c’est un peu avant cette époque là que je compris que mon sexe ne servait pas qu’à pisser : allongé, j’avais constaté que certains mouvements pouvaient procurer d’étranges effets, sans que je puisse en définir vraiment l’intérêt.
La nature est cependant bien faite, et je fis un jour une trouvaille que je qualifierais de fondatrice de ma passion d’aujourd’hui.
Alors que je traînais encore en pyjama un jeudi matin (ma mère était à son travail), mon attention fût attirée par le panier à linge en attente de lavage dans le débarras jouxtant la salle de bain. Pas le panier lui-même, mais plutôt les quelques culottes qui formaient le dessus de la pile. A les palper, les sentir (l’odeur n’était pas la même que sur le fil à linge), je ne tardais pas à bander et j’eus la bonne idée de porter le doux tissu d’une culotte de nylon bleu foncé sur mon sexe ; caresses de débutant de nature exploratoire, mais qui me procurèrent des sensations nouvelles : une sorte de confort sensuel, de bonheur excitant, une concentration exclusive sur l’action en cours. J’ignorais bien sûr alors que ce geste était « fondateur » d’une passion qui ne serait pleinement assumée et vécue que de nombreuses années plus tard.
Inutile de décrire davantage l’agréable sensation, mais je compris immédiatement que j’étais « tombé sur un filon ». Avec la nette impression de faire quelque chose de non ordinaire (à l’époque), je cessais l’exercice, tout en sachant déjà que je recommencerai.
Le jeu se poursuivit avec une assiduité relative puis évolua progressivement, mais assez rapidement autant que je m’en souvienne ; les caresses effectuées debout se firent en position allongée sur le dos, puis debout devant les glaces des portes de l’armoire de la chambre parentale. Sans m’en rendre compte à ce moment, j’étais parvenu à une véritable pratique masturbatoire, plutôt régulière, mais qui ne durait jamais très longtemps. Un jour, quand au juste - après combien de séances, j’éjaculais avec une culotte nylon-dentelles blanche enroulée autour de la queue. J’avais déjà connu des « mouillés de pyjama » alors que j’étais dans mon lit, mais il s’agissait cette fois-ci de quelque chose de différent : c’était le jour, j’étais bien éveillé, et j’avais ressenti un vrai plaisir. Pas trop conscient de mes gestes, je m’essuyai consciencieusement avec l’objet du délit puis le remis en place dans le panier à linge.
Souvent les jeudis, c’était devenu un rite, je me branlais dans les culottes de ma mère : à cette époque (c’était vers la fin des années soixante) le choix de modèles de culottes était plus limité que de nos jours. Il y avait bien sûr plusieurs styles et différentes qualités, mais avec moins de fantaisie que maintenant ; les types de tissus étaient aussi moins nombreux : je me souviens très bien de l’aspect soyeux du nylon d’alors, fin et d’une grande souplesse. Culottes souvent bordés de dentelle, presque toujours pour celles qui étaient « à ma disposition » il y avait quelques couleurs dominantes : le blanc, un bleu foncé tirant sur le marine, du beige « chair » et du rose. J’alternais les couleurs, changeais de culotte et déchargeais dedans en m’astiquant furieusement (la jeunesse est intrépide !).
Un beau jour, après m’être branlé culotte à la main comme d’habitude, je finis par enfiler une culotte bleue (elles avaient ma préférence), et me contemplais dans la grande glace. Ce souvenir est encore très présent (s’est-il jamais effacé, tout au plus estompé ?), et j’étais plutôt fier de moi. Je repris ma masturbation pour finir par gicler encore une fois dans le doux nylon de Maman, puis remis le slip au panier...
La chose la plus curieuse, mais l’est-ce vraiment, c’est que mes nombreuses souillures n’ont jamais provoqué la moindre remontrance ou allusion. Pourtant, ma mère ne pouvait pas ne pas remarquer les traces de sperme lorsqu’elle triait le linge avant de le mettre à laver. Je pense qu’elle avait en fait choisi de ne pas en parler de crainte d’aborder un sujet par définition délicat, qui plus est dans ces années là.
Dans les mois qui suivirent (jusqu’à mes 14 ans environ), je poursuivis ma découverte des plaisirs « nylonés ». Sans délaisser mes chères culottes, j’essayais les combinaisons, les gaines avec jarretelles (un modèle léger bleu marine que j’aimerai beaucoup retrouver d’ailleurs) ; sans parvenir hélas à attacher les bas, manipulation trop délicate pour ce qu’il convient d’appeler un jeune branleur. Ce type d’article sortait plus rarement de l’armoire, car le collant était apparu. Et dire que de fins sociologues ont vanté cette « libération » de la femme ! Fi de l’hypocrisie, si c’est vrai pour le côté pratique, le pouvoir d’attraction des mâles a certainement marqué un recul.
Si je ne parvenais pas à revêtir les bas attachés à la gaine, j’ai cependant profité de la fine maille beige plus ou moins foncée pour quelques frénétiques masturbations, bas enroulé autour du sexe ou bien enfilé comme un gant jusqu’en haut du bras.
Puis un jour, ces pratiques durent cesser : mon père qui travaillait pour une compagnie pétrolière, déjà souvent absent, se vit proposer un poste à l’étranger pour deux ans, et il n’était pas envisageable que je fasse partie du voyage.
Allai-je devoir me trouver d’autres jeux?
Belle inconnue
Non arretez la fessae, je me rappelle c'est notre belle Sxara69 , bien sûr !!!!!
Lire les commentaires textes
Pas fan du rétro mais apprécie tout de même!!! Adorable le petit shorty transparent!!!
très agréable !!!