soienoire
un récit torride (trouvé sur le net)
(Photos d'illustration viennent du net sauf une qui est de moi.. trouvez là)
J’étais allé en Savoie, comme très souvent lors de ma période militaire, passer quelques jours de permission et un camarade m’avait prêté son studio, à deux pas de mes plus belles randonnées et des mes souvenirs d’escalade encore récents, à la fois beaux et tragiques. Ainsi, un jour, sur le retour d’une sortie pèlerinage, je passai tout près du village voisin ! Quelques chalets se détachaient du village, dont les maisons se pressaient autour d’une petite église typique du pays.
Je rentrais d’une randonnée sur le glacier un peu écourtée, et mon sentier me conduisit tout près d’un jardinet, dans lequel une jeune femme étendait son linge fraîchement lavé. Elle chantait doucement pour elle-même, seule, totalement immergée dans la quiétude de l’instant, corps et âme. Je fis encore deux ou trois pas et je m’arrêtai pour admirer ce joli tableau.
C’était une jolie jeune femme, la trentaine tout au plus, simplement vêtue d’une petite blouse d’été, ses cheveux blonds caressaient son visage. La quiétude qui émanait d’elle la rendait encore plus belle. Mon cœur se mit à battre un peu plus fort et mon rêve de toujours, un instant occulté par la balade revit plus fort, plus impérieux : Je me vis en elle !
Elle ne s’était pas aperçue de ma présence et après avoir étendu les grosses pièces de vêtements, je lui vis prendre un infini plaisir à poser délicatement sur le fil sa petite lingerie qui laissait entendre dès le premier coup d’œil que la jeune femme était une raffinée. Changeant de fil, celui quelle achevait était copieusement garni de frivolités, elle dut se retourner et elle m’aperçut, planté là au milieu du chemin, assez ému autant par la scène que par le contenu de l’étendoir. Elle n’eut qu’une seconde d’hésitation, me fit un large sourire accompagné d’un sympathique salut ! Je m’avançai un peu, également souriant.
« Vous arrivez d’en haut ? » son regard dirigé vers le glacier qui brillait au soleil couchant..
« Je n’ai fait que les premiers séracs, la glace bouge trop cet an-ci. C’est dangereux et j’ai renoncé à aller plus loin ! »
« C’est sage, en effet !…Une jeune fille a dévissé l’an dernier près de la « Tête…. »
« Je sais, c’était mon amie ! »
« Pardon, je ne pouvais pas savoir…Vous avez chaud ?…L’eau de ma fontaine est un vrai délice… »
Soudain, elle avisa qu’elle me parlait, en tenant une jolie petite culotte dans sa main et elle tenta un peu nerveusement de la rouler en boule au creux de ses doigts.
« Ne soyez pas gênée, si c’est à vous…je le pense, vous portez de bien jolies choses, vous avez beaucoup de goût ! »
« Je…je vous remercie, bredouilla-t-elle » avec un peu plus de rose sur les pommettes et elle reprit :
« C’est rare qu’un tout jeune homme, s’intéresse à cela…vos camarades de votre âge ont souvent réactions plutôt primaires, dans ce domaine ! »
Tout en continuant à parler, elle m’ouvrit un portillon, nous dirigea vers un vieil abreuvoir à vaches et me tendit le verre d’eau presque glacé si gentiment offert quelques instants auparavant. Elle n’avait pas quitté notre sujet de conversation car pourtant encore bien jeune elle-aussi, elle maugréait contre les non moins jeunes de notre âge qui se comportaient comme de goujats.
Je tentai de la rassurer :
« Le monde est peuplé de frustres qui n’ont aucun goût ; moi, j’aime la lingerie et je regarde bien volontiers les publicités sur les magazines féminins »
« Vous en lisez souvent des journaux féminins ? »
« Chaque fois que j’en vois un à ma portée.»
« Les préoccupations et les intérêts de filles ne sont pas forcément ceux des garçons ? »
« Pourquoi pas ? pour moi, oui ! »
Son regard s’était fait soudain plus sauvage, plus incisif. La question qui suivit ne laissa aucune place aux faux-fuyants :
« Vous vous servez des image de lingerie pour vous exciter ?"
Pris de cours, ce fut mon tour de rougir comme une framboise bien mure. Je ne sais pas du tout pourquoi mais je répondis très franchement, presque sans hésitation.
« Non ! Certainement pas dans le sens où vous l’entendez. Je ne cherche pas le plaisir en regardant des images de lingerie pour…pour…me libérer, si c’est le sens de votre question ! »
Pris d’une audace extrême, à moins que ce ne fut de la clairvoyance, je rétorquai :
« J’aime la lingerie féminine pour sa beauté…pour son contact sur la peau, j’aime porter cette lingerie …je me sens très proche des femmes…Je me travestis souvent ! »
Bingo ! Un « skud » aurait explosé dans son esprit qu’il n’aurait pas fait plus de ravages et je la vis manifestement déconfite, abasourdie.
Elle s’assit sur le rebord de la fontaine, son regard d’azur fixé dans le mien. Le silence de la montagne passait entre nous fait de chants d’oiseaux, de mille bruissements des feuilles dans la brise, des sonnailles lointaines de bêtes à peine revenues de l’alpage ! Lentement, comme à regret, elle revint sur terre, vers moi qui assez penaud de ma franchise m’attendait à être moqueusement congédié.
Elle se leva lentement sans me quitter des yeux, s’approcha tout près et de sa main fit basculer mon bob que j’avais négligé d’enlever. Comme à ce moment là, j’étais militaire, j’avais les cheveux très courts :
Elle murmura gravement : « Vous devez mettre une perruque, en ce cas ? »
Je m’attendai à tout sauf à cette chute !
Alors totalement surpris : « Je n’en ai pas ! »
Passant du vouvoiement au tutoiement :
« Tu as déjà porté des bas, un porte-jarretelles ? »
« Non, jamais. Il n’y en avait pas à la maison et c‘est un peu difficile à acheter pour un garçon ! »
« Tu te maquilles aussi ? »
« Des fois, oui, aussi…mais je ne sais pas bien faire ! »
« Et…Quand tu es en filles tu…comment dire…tu ? »
« Je me sens bien, moi-même surtout. J’aurais tellement aimé naître comme une vrai femme ! »
« Mais ça marche quand même ? »
J’avais parfaitement bien saisi le sens de son interrogation :
« Bien sur ! Même si ça ne me plait pas toujours, j’ai le…même robinet … que les autres et il fonctionne bien…à mon corps défendant ! »
…..
« Je suis seule de temps en temps, mon mari travaille à Grenoble et par périodes, il ne rentre pas de 48 heures ou 72 heures…là, il est parti pour trois jours. Est-ce que ça te dirait qu’on vives deux jours en copines ? »
« … »
« Nous sommes à peu près de la même taille et j’ai tout ce qu’il te faut, vêtements, perruque, chaussures ; je pense que ça doit bien t’aller ! J’ai aussi un plein tiroir de petites folies à te faire craquer ! »
Je balbutiai un accord entrecoupé de bégaiements de surprise.
« Une seule condition si tu veux bien… ? »
« Laquelle ? »
« Je ne veux pas que tu partes sans m’avoir fait l’amour ! Tu es un très beau jeune homme et je m’en voudrais de négliger ce bon aspect des choses.
Donnant-donnant, je te donne la possibilité de vivre deux jours en fille, mais, ne serait-ce qu’une seule fois, je veux te sentir en moi ! Une objection ? Quelqu’un t’attend ? »
« Non »
Le soleil s’était couché derrière une arête encapuchonnée de glace transparente, elle pencha juste un peu sa tête pour poser ses lèvres fraîches contre les miennes, sa poitrine ferme et chaude pressée contre mon torse. Nous étions déjà si près, qu’un seul pas, imperceptible, lui fit épouser ses cuisses avec les miennes.
« Alors, viens ! »
…….
Dans l’heure qui suivit, je me retrouvai nu, douché, parfumé d’une eau de toilette qui me troublait, tellement sa subtilité féminine pénétrait mes sens. Elle me fit d’abord mettre une petite gainette fine, rehaussée de dentelle devant, autant pour contrôler quelques velléités intempestives d’érections liées à l’excitation du moment, que pour effacer des attributs que nous avions décidé de négliger pour l’instant.
Des cotons entre les orteils pour les séparer, elle avait entrepris de me vernir les ongles des pieds, tâche à peu près aussi ardue que les douze travaux d’Hercule, tant je suis chatouilleuse. Les mains subirent le même traitement.
« Que vais-je pouvoir te faire mettre ? Tu aimes la soie ? »
« Je n’en ai jamais porté, c’est trop cher pour mon budget détourné en la lingerie ! »
« Pourtant tu devrais, tu as un corps fait pour ça. »
« Pourquoi, à quoi le vois-tu ? »
« Tu n’as presque pas de poils ! »
« Ca ne me gêne pas du tout. »
« Tu en as moins que moi, même ! Le contact des tissus avec la peau est plus étroit. Avec ce que tu vis il est certain que c’est plus pratique ! Tu devrais faire le maillot, avec une culotte plus échancrée, ce serait mieux. »
« C’est pas évident à la caserne, tu sais ? »
« Je m’en doute ! mais pense y pour plus tard, si tu continues… »
« Le rasage du visage est parfait, j’ai un fond de teint un peu couvrant qui correspond bien au hâle de ta peau, on ne verra pas ta barbe, je pense. »
Tout en furetant dans son tiroir, elle ne cessait de m’interroger :
« Que fais tu comme sport, tu as les muscles tout en fluidité, la taille fine…une chute de reins un peu féminine… »
« De la montagne… »
« J’ai vu ! »
« Du patinage artistique aussi… »
« Cela te correspond bien ! »
« Du tennis, de temps en temps »
« Tu as vu que de l’autre côté de la maison nous avons un court privé, pas terrible mais bien suffisant pour s’amuser…je joue un peu avec mon mari ou des amis. Il est entouré d’une haie, c’est discret ! Je suppose que tu n’as jamais joué au tennis en fille ? Demain, je te ferai essayer. »
« Pourquoi fais-tu tout ça pour moi ? »
« Tu m’offres un délire que je n’aurais pas imaginé dans mes rêves les plus fous ! »
Imaginez simplement les cuisses nues sous une mini jupette plissée blanche, une simple petite culotte de nylon blanc aussi légère qu’un courant d’air, un soutien gorge de sport un peu rembourré et tous ces fins tissus qui glissent sur la peau au moindre mouvement.. Un vrai délire pour les sens !
Le très fin soutien gorge à balconnet qu’elle me fit essayer, pour autant adorable qu’il fut ne m’allait pas trop bien ; il me serrait un peu et sa forme ne permettait pas d’y donner un volume discrètement. Elle me proposa donc un soutien gorge plus léger, à fines bretelles et sans armature, tout en soie et dentelle…le galbe des seins fut obtenu avec des pelotes de laine, dans le même ton. Bien sur, culotte large assortie et fond de robe de la même facture, le tout dans les tons nacrés. Je posai mes lèvres sur les siennes.
« Jamais je n’aurais imaginé porter de si jolies choses ! C’est trop beau ! »
« Attends, ce n’est pas fini ! »
Soulevant le fond de robe, elle enserra ma taille du porte jarretelles combiné à tout l’ensemble et me fit asseoir au bord de la chaise, assise aussi, mes jambes posées sur ses cuisses.
« Je vais te mettre les bas moi-même, tu as les ongles des mains trop abîmés ! Tu les filerais et tu ne saurais pas aligner les coutures. »
Je fermai les yeux en lui cédant tour à tour mes jambes qui se parèrent de fin nylon. Tous ces contacts soyeux sur ma peau emportèrent ma raison, mon cœur battant la chamade à tout rompre. Elle comprit instantanément la situation, s’agenouilla devant moi et se serra très fort contre moi, ses lèvres effleurant ma peau dans le cou :
« Laisse toi aller MA chérie, … je t’aime ! »
Un fantastique vertige me secoua violemment.
Sans bouger, sans pénétration, pratiquement sans m’être dressé un instant, sans rien faire d’autre, mon corps m’avait dominé dans le seul registre que la nature lui avait donné.
Elle aussi se mit à trembler très fort contre moi et laissa échapper un profond râle de gorge, de plaisir intense. Les yeux fermés, sa tête blottie contre mon épaule, comme pour me déculpabiliser elle murmura :
« j’ai joui moi aussi…j’ai joui de ton plaisir…mon amour ! »
Rafraîchie, changée de culotte, exactement la même que précédemment , les sens apaisés, mon habillage reprit. Elle me fit enfiler une jolie robe en mohair écru, pailletée de reflets dorés, des escarpins avec juste un peu de talon.
« Il fait déjà frais le soir, tu devrais bien la supporter….Ferme les yeux et ne bouge plus d’un cil ! »
Je m’exécutai. Je ne sais pas combien de temps dura le maquillage. Je ne me souviens que de sensations, d’odeurs agréables, d’un goût exquis sur mes lèvres. Des pinceaux aussi doux qu’un duvet de poussin parcouraient mon visage, apportaient les touches de couleur ici et là. Une brosse étira mes cils déjà longs pour un garçon.
« Ne les ouvres pas tant que je n’ai pas fini.. »
Je sentis une couronne de boucles délicates enserrer ma tête et la fine chevelure qu’elle ordonna sur moi vint caresser ma nuque. Un collier fit le tour de mon cou, des clips se fixèrent sur mes oreilles.
« Je pense que tu seras assez satisfaite de mon œuvre ! »
Puis elle me guida les yeux fermés vers le grand miroir de la penderie de sa chambre et m’ordonna de voir…tout ce qu’il y avait à voir.
Je vis :
Une grande jeune femme mince se tenait devant moi, des cheveux ondulés mi longs avec des reflets un peu fauves sur ton châtain très clair, un maquillage remarquable sans agressivité nuancé dans des roses diaphanes. Mes lèvres avaient pris un peu de volume et ma bouche finement rosée me sembla croquable à souhaits. Mes yeux croisèrent mon regard dans la glace. Je me contemplai pour la première fois, totalement, délicieusement en femme, de la tête aux pieds.
Mon cœur et mon corps, mon esprit tout entier étaient enfin habillé de ma féminité. J’étais devenu celle que j’aurais toujours du être. Enfin !
« Tu as un prénom féminin ? »
« Non, pas encore ! »
« Jeanne ? …Michèle ? »
« Michèle ! »
« Bonjour, Michèle ! »
« Merci ! Bonjour à toi aussi, mon amie ! Je t’aime ! »
En confidence, je vous dirai que si je me présente à vous sous le gentil prénom « Aubeline » c’est un pseudonyme d’écriture que j’avais pris en travaillant pour « Club Défi » prénom que j’aime bien, au demeurant. Cependant, bientôt j’espère, arrivée au bout de mon long voyage, c’est Michèle qui reprendra son droit, le droit au souvenir de la belle image que j’ai vue pour la première fois, un soir, en Haute Savoie. Un prénom pourtant tout simple mais que je chéris depuis des année, compagnon des moments les plus heureux de mon existence.
Et la soirée continua. J’étais devenue Michèle sans un seul regard pour le jeune homme que je laissais en plan. Un peu malhabile au début, je marchai avec de plus en plus d’assurance sur mes talons hauts, je participai à l’élaboration du repas.
Une nouvelle bûche fut enflammée à celle qui finissait de se consumer dans la cheminée, suivie de bien d’autres, pour toute une nuit de confidences. Odile me raconta toute sa vie, son couple assez libéré, son mari, ses amants, ses maîtresses à lui, sa maîtresse à elle… son expérience homosexuelle féminine et comment tout à coup, elle avait flashé sur cette nouvelle possibilité qui s’offrait à elle, en me rencontrant.
Tard, beaucoup plus tard dans la soirée, elle m’offrit une douce chemise de nuit pour nous endormir dans les bras l’une de l’autre. Je refusai obstinément de quitter les bas et le porte jarretelles qui pourtant me comprimait la taille, je gardai aussi ma perruque rivée sur ma tête. Et je m’endormis au creux de ses cuisses…comme une simple fille…comme toujours !
Jamais je n’avais joué dans de telles conditions ; J’oubliai la puissance dévastatrice de mon revers à deux mains et mes passings n’avaient plus rien de passant, aboutissant généralement dans la raquette de ma jolie adversaire. Les points s’enchaînaient en sa faveur sans que je puisse réagir. J’étais bien trop heureuse, à profiter pleinement de tous ces instants et le score était totalement sorti de mes préoccupations.
«Tu n’es pas attentive et tu vas prendre la pattée »
« Possible ! mais ne me réveille pas de mon rêve. »
Et elle lança entre deux volées :
« Allons Michèle défends toi ! Sinon tu vas avoir un gage ! »
« J’accepte tout de toi ! »
Le set s’acheva sur sa victoire. Sur le début de la manche suivante j’appuyai un peu les coups, histoire de ne pas trop perdre la face et lui montrer que j’étais en mesure de faire un peu mieux. Mais j’avais décidé de me laisser défaire et je perdis avec, pour une fois, beaucoup de bonheur.
« Je t’ai eue ! »
« Tu joues bien. »
« Oui ! Mais je sais que tu joues mieux que moi. J’ai gagné, c’est moi qui commande maintenant »
« Je suis à tes ordres. »
« Tu te souviens de ce que nous avons convenu ?
« Oui ! »
Un moment plus loin, sans fards et sans perruque, sans lingerie, je fis l’amour avec elle, au creux de son lit. Tous les hommes et les femmes connaissent ces instants.
L’amour tout simple entre un homme et une femme, l’amour partagé, un peu fou d’avoir beaucoup attendu, passionné d’avoir tant partagé, caressant de nos deux féminités échangées, une communion subtile de nos corps et de nos esprits :
« Je t’aime ! »
« Prends moi encore ! »
« Je n’en peux plus »
…….
« Dis, tu reviendra »
« Michèle reviendra certainement, si tu en veux toujours. »
« La garçon n’est pas mal non plus mais j’aime aussi Michèle, tu sais ! »
« Je sais…puisque par toi, je suis Michèle…pour toujours ! »
« Je me suis découverte ces deux jours ! »
« Si j’ai contribué à te révéler, j’en suis heureuse ! »
……..
« Dis, tu es complètement tendu dans mon corps et tu parles au féminin »
« L’homme te fait l’amour et la femme t’aime. »
Elle se mit à trembler de tous ses membres, enserra plus fort mon corps dans son corps et dans un gémissement s’effondra sur moi, tandis que nous mélangions nos deux jouissances.
« Je t’aime, Michèle ! »
« Moi aussi, mon cœur ! »
Aubeline - Michèle
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moi aussi j adore mettre des guépières sexy en tulle ou en dentelle avec des strings coquins et des bas coutures.
Je deviens fou en te voyant sur le cinquième photo debout avec ta guêpière et tes bas noirs. J'aimerais que tu sois ma femme
Tous est superbe chez toi, ton sex, ta lingerie qui te va à merveille. Comme j'aimerais te carresser
Superbe queue !!!Plus c'est gros plus c'est bon miam!!!